۹ مهر ۱۴۰۳ |۲۶ ربیع‌الاول ۱۴۴۶ | Sep 30, 2024
le groupe djihadiste Boko Haram

Hawzah/Depuis 2015, l’action de la Force multinationale mixte (FMM), composée de troupes fournies par le Nigéria, le Tchad, le Niger et le Cameroun, a permis de faire reculer le groupe djihadiste Boko Haram, lequel s’est scindé en deux factions, l’une étant toujours dirigée par son chef historique, Abubakar Shekau, l’autre étant commandée par Abou Mosab al-Barnaoui, adoubé l’État islamique (EI ou Daesh).

L'agence d'information de ''Hawzah'' (Abuja – Nigeria), Seulement, la lutte contre la mouvance jihadiste ne souffre d’aucune faiblesse. Le retrait des soldats tchadiens de la FMM, les allégations de violations des droits de l’homme qui finissent par compromettre le recueil de renseignements, l’absence de stratégie globale contre Boko Haram ou encore la corruption au sein des forces armées nigérianes, dont le moral n’est d’ailleurs pas au beau fixe, font que les jihadistes ont repris de la vigueur, en particulier ceux se réclamant de l’EI.

Pour les Nations unies, la faction de Boko Haram dirigée par al-Barnaoui, appelée « Province d’Afrique de l’Ouest de l’État islamique » (ISWAP), passe désormais pour la « principale menace de l’EI en Afrique de l’Ouest », étant donné sa « taille » et ses « ressources financières. » Qui plus est, cette organisation, très bien armée, met en application des tactiques nouvelles auxquelles les forces nigérianes n’ont à présent pas su apporter de réponses.

Ces dernières semaines, l’ISWAP a multiplié les attaques contre les bases tenues par l’armée nigériane, infligeant à ces dernières de lourdes pertes. Et, le 8 septembre, selon des responsables locaux et des sources sécuritaires citées par l’AFP, ce groupe jihadiste s’est emparé de la ville de Gudumbali, située dans la région de Guzamala (État de Borno, ndlr), après s’être attaqué à une base censée défendre cette dernière.

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